L’histoire de Dame Hren
L’histoire de Dame Hren
extraite du Grand trésor dharmique des ḍākinī
En un lieu appelé Qian Tang[1] vécut Dame Hren, qui récita le Sūtra d’Amitābha chaque jour de sa vie et ne cessa de prononcer le nom du bouddha Amitābha.
Un jour, elle tomba malade. Elle lava alors son corps dans un bain immaculé, et s’orienta vers l’ouest[2]. Les mains jointes en signe de dévotion, elle appela sa famille :
« Entendez-vous le son du Dharma qui résonne depuis la terre pure de Grande Félicité ? Je le perçois si nettement ! Le seigneur Avalokiteśvara dit qu’il vient à ma rencontre pour m’accueillir ! »
Dès qu’elle eut prononcé ces mots, son visage s’anima d’une joie sans bornes. Joignant de nouveau les mains, elle dit à sa famille :
« Les bouddhas et bodhisattvas sont venus m’accueillir ! Avalokiteśvara m’invite à m’asseoir sur un lotus doré, dans sa main ! Il est temps pour moi d’y aller ! »
Elle rendit alors son dernier souffle.
Traduit en tibétain, à partir du chinois, par Khenmo Dawa Drolma.
| Traduit en français par Vincent Thibault (2025) sur la base de la traduction anglaise de Joseph McClellan (2025).
Bibliographie
Source tibétaine
mkhan mo zla ba sgrol ma, trans. “hren tshang gi mna’ ma.” (2017). In mkhaʼ ʼgroʼi chos mdzod chen mo (Par gzhi dang poʼi par thengs dang po, Vol. 8, p 277). Bod ljongs bod yig dpe rnying dpe skrun khang. BDRC MW3CN2459_990B84.
Version : 1.0-20250826