L’histoire de Dame Mong
L’histoire de Dame Mong
extraite du Grand trésor dharmique des ḍākinī
Dans la région de Lé Chen[1] vivait une femme du clan Mong qui était atteinte d’une grave maladie. Un moine l’encouragea alors à se tourner vers le saint et divin Dharma. Elle prit son conseil au sérieux et se consacra aux récitations et aux activités vertueuses.
Un jour, au bout de trois ans, elle dit à son mari, « Le temps est venu pour moi de passer à la prochaine vie. Je t’en prie, explique la situation à nos proches, à nos amis, aux gens des environs, et aide-moi à partir. »
Le mari accepta et réunit tout le monde, y compris les membres de la famille des côtés du père et de la mère de la femme, de même que tous leurs amis, et il les informa de sa mort imminente. Elle leur fit une requête à tous : « Pour me dire au revoir, je vous prie de faire des offrandes aux bouddhas et de chanter le nom d’Amitābha. » Tout le monde fit ce qu’elle avait demandé.
C’est dans ces circonstances qu’un moine portant un bâton[2] émergea du ciel et dit, « Allons, rendons-nous à Sukhāvatī ! » Alors, le ciel se remplit de bouddhas et bodhisattvas, des fleurs divines en tombèrent, et la dame rendit son dernier souffle.
Traduit en tibétain, à partir du chinois, par Khenmo Dawa Drolma.
| Traduit en français par Vincent Thibault (2025) sur la base de la traduction anglaise de Joseph McClellan (2025).
Bibliographie
Source tibétaine
mkhan mo zla ba sgrol ma, trans. “mong tshang gi mna’ ma.” (2017). In mkhaʼ ʼgroʼi chos mdzod chen mo (Par gzhi dang poʼi par thengs dang po, Vol. 8, p. 279. Bod ljongs bod yig dpe rnying dpe skrun khang. BDRC MW3CN2459_825EF5.
Version : 1.0-20250908